Une étude pointe les risques élevés des antipsychotiques utilisés en cas de démence

Une étude pointe les risques élevés des antipsychotiques utilisés en cas de démence

Plusieurs traitements antipsychotiques sont associés à de graves effets secondaires quand ils sont utilisés pour calmer des symptômes de démence comme la maladie d'Alzheimer, pointe une étude publiée jeudi, alimentant les controverses déjà nombreuses autour de ces médicaments. «L'emploi d'antipsychotiques (...) chez les adultes atteints de démence est associé à des risques accrus d'accident vasculaire cérébral, de maladie thromboembolique veineuse, d'infarctus du myocarde, d'insuffisance cardiaque, de fracture, de pneumonie et d'insuffisance rénale aigüe», énumère cette étude parue dans le British Medical Journal (BMJ). Ces traitements — le rispéridone, l'halopéridol, la quétiapine et l'olanzapine